samedi 16 février 2013

Le travail des immigrés, juste un fait humain




L'immigration n'a pas d'influence sur la richesse du pays, elle ne coûte ni ne rapporte aux finances publiques, elle n'a pas de rôle dans l'évolution du chômage. Alors qu'elle s'impose comme un fait culturel et humain, prétendre la gérer en fonction d'objectifs économiques est illusoire.

On parle ici d'immigrés au sens de l'INSEE: les personnes vivant en France, nées étrangères à l'étranger. Au recensement de 2008, on en comptait 5,2 millions, soit 8% de la population totale. Cette proportion était de 3% autour de 1900, elle est restée stable depuis 1975, époque à laquelle le gouvernement a commencé à lutter contre l'immigration, après l'avoir encouragée pour reconstruire la France après la seconde guerre mondiale. Parmi eux, 1,6 millions sont devenus Français - donc électeurs s'ils le souhaitent et s'ils sont majeurs.

mercredi 6 février 2013

Sangatte, sans bottes et sans manteau




Il faut continuer à parler des migrants qui bivouaquent ou squattent comme ils peuvent aux alentours de Calais. Ils sont toujours là, guettant les départs de camions vers l'Angleterre - malgré tous les contrôles déployés certains arrivent encore à passer. L'aide à la survie - manger, s'abriter, communiquer - que leur apportent volontaires et organisations est toujours aussi difficile.

Les arrivants sont de plus en plus jeunes. Et puis, il y a ceux qui abandonnent l'idée de la traversée et demandent l'asile à la France, auxquels la protection due aux demandeurs d'asile fait défaut. Ils sont originaires de pays en guerre, tels que l'Afghanistan, l'Erythrée, l'Irak, le Soudan et l'Iran.

Les abris se font rares: les locaux un peu spacieux susceptibles d'être squattés sont condamnés les uns après les autres.

Il y a deux distributions de nourriture par jour, un vestiaire une semaine sur deux. Les lieux autorisés pour la distribution de nourriture sont situés de sorte à rendre invisibles ces visiteurs indésirables.

Les bénévoles ne sont plus très jeunes, et il y a peu de relève. Mais les différentes organisation impliquées se réorganisent pour maintenir un accès aux services de base - dont internet, essentiel pour maintenir des liens.

10 bonnes raisons pour une nouvelle Révolution française





Les causes de la Révolution de 1789 sont à nouveau réunies: injustices criantes et accaparement du pouvoir par une caste de privilégiés. Voici donc 10 bonnes raisons de faire à nouveau la Révolution…


1 -  La hausse des prix de 100% – La misère en travaillant

Depuis le passage à l’Euro, les prix des produits de base ont doublé, au bénéfice des entreprises de la grande distribution. Mais officiellement, l’inflation pendant cette période n’a été que de 2% par an.

Alors que les prix augmentent, les salaires n’ont pas augmenté depuis 20 ans, et les salariés ne bénéficient jamais de la « croissance » ni des fantastiques profits réalisées par les entreprises.

Aujourd’hui, le salaire d’une majorité de salariés est à peine suffisant pour assurer la survie quotidienne. Autrefois, les seuls pauvres étaient des chômeurs. Avec le « nouvel ordre économique », il est devenu normal d’être pauvre en travaillant.

Nette augmentation de la pauvreté en France, selon Eurostat






Entre 2008 et 2011, le nombre de pauvres a augmenté en France entre 400 000 et un million selon les définitions, d’après les données publiées par Eurostat. Les premières victimes de la crise sont les jeunes et les personnes peu qualifiées.

Le taux de pauvreté au seuil de 60 % du niveau de vie médian [1] s’élève à 14 % en 2011, selon les données publiées par l’organisme statistique européen Eurostat. Le taux atteint 7,1 % si l’on considère le seuil de 50 % du niveau de vie médian, et 3,1 % au seuil de 40 %. La crise économique a un impact marqué sur les taux de pauvreté, qui ont augmenté de 12,7 % en 2008 à 14 % en 2011 au seuil de 60 %, de 5,8 à 7,1 % au seuil de 50 % et de 2,5 à 3,1 % au seuil de 40 %. Selon Eurostat, la pauvreté aux seuils de 40 et 50 % aurait diminué en revanche pour la seule année 2011.


dimanche 3 février 2013

Si le social était une guerre, ils l’auraient déjà financé…



Si la France est en faillite, comme nous l’affirmait hier le désopilant François Fillon et nous le dit aujourd’hui l’impayable Michel Sapin avant de se dédire, et comme naturellement finit par s’en convaincre 63% des français à force de se l’entendre marteler dans cette fabrication du consentement autrement nommé propagande, alors, est ce bien raisonnable de balancer 50 millions d’euros en trois semaines, soit plus de deux millions par jour, dans une guerre qui pourrait bien s’ensabler du côté du Mali ?
Pour paraphraser le tout convalescent Chavez, qui déclarait que si le climat était une banque, ils l’auraient déjà sauvé, on pourrait rajouter que si le social était une guerre, ils l’auraient déjà financé.
Il se trouve qu’il en va de notre armée comme du reste de la société. Un bataillon de généraux et d’officiers grassement payés, représentant plus du double des soldats dont dispose le ministère, tandis que le prolétariat de la gâchette attend sa solde avec un an de retard dans certains cas.

À ta santé

on vous fait un dessin ?


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