lundi 17 septembre 2012

La fin du monde vint en mangeant…



Si l’origine du cannibalisme ne peut être cherchée ni dans une passion diffuse ni dans un besoin instinctif on est conduit à penser qu’il est d’origine sociale et que le banquet anthropophagique est une coutume. C’est la discipline sociale, l’autorité de la communauté sur l’individu qui a vaincu la répugnance instinctive de l’homme pour la chair humaine. Reste à connaître l’origine de la coutume elle-même.(…)

On en a donc proposé une autre, plus plausible et plus généralement acceptée. Le guerrier ennemi est l’objet de l’admiration autant que du ressentiment. On veut donc s’assimiler sa force, son courage, son intelligence, et le moyen le plus simple est de le manger ; c’est surtout de manger l’organe qui passe pour être le siège du courage et de l’intelligence, le cœur. Le banquet anthropophagique n’est qu’une application du principe suprême de la magie, le semblable produit le semblable.
 source
 

La mondialisation nous créer « tous semblables ». Elle étend sa monoculture et, comme toujours, l’impose.
La fin du monde est sans doute en train de se produire… Nous nous mangeons les uns les autres, adorant nos dieux, développant des armes complexes et inutiles. Car, la pire des armes est dans notre incapacité à se débarrasser d’apprendre en mimant. Le singe n’a pas tout à fait disparu… Même si « dieu » est encore là, encore plus puissant dans l’incompréhension et la division. Car la fraternité est toujours une question de clans. L’image prend le dessus…
Guerre des armes.
Guerre des religions.
Guerre des différences.
Guerre des idées.
Guerre monétaire.
Guerres, guerres, guerres…
Les « avoir-raison » sur les « avoir-tort ».
Tout ça est dans le cerveau.
Car personne  a tort ni raison. Personne  n’a LA VÉRITÉ.
Nous portons tous un ceinturon bardé d’une bombe et d’un déclencheur.
Idées, – quel beau combat! – pays – quel niais combat – humanisme – le plus faux et le plus mal compris.
Nous sommes la culture de tous, comme le poisson dans l’eau. Les poissons s’en vont en bancs.
Une sardine finit par dépasser « l’intelligence » humaine. Car elle a la fraternité de la création mystérieuse.
Oui, les gros mangent les petits…
Doit-on aussi imiter les poissons?
La faim de toutes nos faims – sociales, personnelles, religieuses – aura fini par gober l’autre, cet océan qui a nourri notre pauvre petit égo.
Dommage!
La beauté de l’humanité est en train de disparaître sous la laideur tristement satanique qui dort en nous.
Le diable a toujours été ailleurs…

J’aime bien l’expression: Je ne suis pas dans mon assiette

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