vendredi 14 septembre 2012

Bankrun du 21/12/2012 : serez-vous présent pour le nouveau monde ?



Le 30 septembre, le gouvernement « socialiste » français va entériner l’entrée effective de la France dans le nouvel empire européen. Tout le monde se réjouira bien sûr de cette belle victoire contre la démocratie, et l’austérité deviendra alors la seule politique économique possible. Confrontés à la mainmise du pouvoir financier sur le pouvoir politique, il apparaît désormais clairement que ce qui est dénoncé dans le documentaire sur Goldman Sachs (Goldman Sachs : la banque qui dirige le monde) n’est pas le fruit d’un complot organisé mais bien plutôt le résultat d’un système qui échappe complètement à ceux qui sont censés le dominer. Et c’est donc « naturellement » que gouvernants et financiers travaillent main dans la main, au détriment des millions d’êtres humains qui doivent se préparer à des sacrifices jamais vus, au nom de la sauvegarde du système qui nous oppresse depuis si longtemps.

Face à cette perspective, la nécessité d’une réaction des peuples se fait sentir, plus fort que jamais, et il ne fait pas de doute qu’aucune manifestation, de quelque importance qu’elle soit, n’est susceptible de faire changer d’avis nos bons gouvernants qui nous veulent tant de bien (même contre notre gré) ; mais qui sont pieds et poings liés avec ceux qui nous veulent tant de mal (si les banques font faillite les Etats s’écroulent -enfin leurs gouvernants pas le pays, et si les Etats cessent d’aider les banques ce sont elles qui font faillite). Si à la fin « Goldman Sachs gagne toujours », le peuple lui perd à chaque fois. Et cela est injuste, et dangereux. Les peuples ont donc le devoir d’organiser la sédition pour réclamer que soient entendues -et écoutées -leurs revendications.

Parmi les actions de résistance possibles (et que j’avais énumérées ici) aucune ne semble satisfaisante, à part une seule : le bankrun.

Cette option est sans doute la plus radicale mais aussi la plus efficace : elle créerait un chaos financier sans précédent, et aurait bien sûr des conséquences mondiales. Mais à force de ne pas agir, nous devenons aussi coupables que les dirigeants que nous critiquons par ailleurs : nous sommes de plus en plus nombreux à « savoir » ce qui se passe et nous ne faisons rien. Alors qu’en touchant à l’argent, celui qui existe et que nous transpirons chaque jour au travail, nous avons l’occasion (il est à nous !), à chaque instant, de reprendre la main face aux gouvernants et aux financiers, car ils ont beaucoup plus à perdre que nous. Et pas besoin de fédérer tous les pays en même temps : un seul pays comme la France est en capacité de montrer au monde entier à quel point le système est scandaleusement fragile.

Et puis il y a autre chose aussi : avec un bankrun, ceux qui le peuvent retirent leur argent, et tous les petits porteurs sont garantis par l’Etat en cas de faillite des banques. Pour ceux qui n’ont pas d’argent, ou qui n’ont que des dettes envers leurs banquier, ou qui sont en rouge tout le temps, ils n’ont pas non plus à s’inquiéter de la faillite des banques : soit ils ne devraient alors plus rien, soit leurs dettes seront revendues à l’Etat après nationalisation des banques en faillite. Les seuls qui perdront tout seront les financiers, et ceux qui vivent sur notre dos.

En plus, une telle action peut très bien ne pas se produire, sachant qu’il suffirait que la rumeur du bankrun s’étende suffisamment loin et soit suffisamment crédible pour faire plier tous les banquiers et les gouvernants du monde, car leur plus grande peur est qu’on s’aperçoive que « le roi est nu », et que tout leur argent n’existe pas. Il suffirait que seuls les pauvres, même ceux qui sont toujours dans le rouge, menacent de retirer tout ce qui se trouve sur leur compte pour que les moins riches y aillent aussi. C’est quasiment imparable.

La seule chose que nous ne savons pas, c’est ce qui se passera si les banques et les gouvernements n’écoutent pas le peuple. Mais cela n’arrivera pas, si toutefois nous sommes assez nombreux et motivés pour diffuser ce message, le relayer, et participer à faire grossir la rumeur… De toutes les manières nous n’avons plus le choix, car vous devez savoir que des projets concernant le plafond des retraits d’argent sont à l’étude en ce moment, justement pour éviter cela.

Pourtant, nos exigences sont on ne peut plus démocratiques, car elles consistent à demander la mise en place effective du RIC (Référendum d’Initiative Citoyenne) pourtant prévu par la LOI, sur deux points essentiels : un audit citoyen de la dette pour refuser l’austérité, ainsi qu’un référendum sur la mise en place d’une assemblée constituante pour refonder nos institutions.

Pour la date, il faut en choisir une qui fasse sens, pas trop éloignée dans le temps et symboliquement forte. Je vous propose donc le 21 décembre 2012 : puisqu’il y aura de toutes les manières tout un « tintamarre » médiatique en ce jour de « fin du monde », pourquoi ne pas profiter pour faire également de ce jour le début d’un autre monde, celui ou le peuple cesserait de se faire berner et asservir sans réagir ?

Je vous propose donc une nouvelle tentative de lancement de cette initiative en répondant massivement au sondage suivant : « Bankrun du 21/12/2012 : serez-vous présent pour le nouveau monde ? », que vous trouverez à l’adresse suivante : http://calebirri.unblog.fr

Ne laissez-pas ce qui pourrait être notre dernière chance s’envoler, et préparez-vous à agir : nous en avons le devoir impérieux.

Caleb Irri

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