lundi 30 janvier 2012

Vous voulez en finir avec le capitalisme oligarchique ? Alors allons-y !



Dans un contexte de crise où les médias présentent les États comme étant en grande difficulté face au marché, oser animer l’espoir d’un monde meilleur demain est devenu ringard, obsolète, voire même dangereux électoralement. Il faut soit-disant « dire la vérité » aux français : le pays va mal et il va falloir se serrer la ceinture pour ne pas fâcher les marchés. Pourtant, ce qui est pour eux « utopique » est possible, en voici une démonstration.

Sans plus attendre, vous pouvez lire ci dessous cinq mesures simples, efficaces et surtout réalisables à court/moyen terme, qui renverseraient à la fois la logique oligarchique de la Démocratie, ainsi que le rapport de force dans la société, pour plus de Libertés des citoyens et moins d’accaparation nuisible des richesses par une minorité. Vous me pardonnerez l’exceptionnelle concision de ce texte, que j’ai écrit rapidement dans l’objectif de voir si on peut au moins être d’accord sur ces quelques grandes lignes, au delà de toute affiliation politique ou idéologique.

. Mener un audit de la dette publique afin de connaitre précisément l’identité de nos créanciers, le montant de leurs ressources, et les rendements qu’ils touchent sur le dos du contribuable. Impossible à faire ? Si ! Et même avec la bonne volonté des investisseurs… que nous menacerons d’un haircut de 25% s’ils ne déclarent pas leurs bons du trésor à l’AFT. Ce qui ne nous empêchera pas ultérieurement de restructurer la dette, en pratiquant une baisse unilatérale des taux d’intérêts ainsi qu’un allongement des échéances. (Au minimum, à voir en fonction des résultats de l’audit…) L’objectif étant par exemple d’alléger la dette à 60% du PIB et d’assurer l’équilibre budgétaire pour les prochaines années par une réduction significative du service de la dette.


. Instauration d’un revenu de base inconditionnel, dont la mise en place devra se faire le plus vite possible via une monnaie complémentaire nationale à parité de change fixe avec l’euro (concrètement, le revenu de base est donc financé par création monétaire). Parallèlement, on mettra en œuvre de vastes réformes de l’administration publique inspirées par exemple des propositions de Marc de Basquiat, qui permettront de financer un revenu de base à hauteur de 400 euros par adulte, 200 par mineur, rien que par transfert des budgets actuels dédiés à un certain nombre de prestations sociales devenues obsolètes avec le revenu de base. En coordonnant ces deux mesures, nous pouvons parfaitement avoir un revenu universel d’environ 600 à 700 euros d’ici 3 à 5 années, et ceci sans même avoir recours au déficit public ni sortir de l’euro.

. Dans le même temps, procédons à des réformes bancaires imposant notament une relevée progressive des taux de réserves obligatoires (l’argent que les banques doivent bloquer à la banque centrale), ceci dans l’optique de limiter l’effet inflationniste de la création monétaire, tout en limitant le pouvoir de nuisance des banques, et afin de tendre vers un système de réserves pleines telle que le défendait Maurice Allais (100% monnaie).  L’octroi d’un revenu de base et l’ouverture du marché bancaire aux acteurs innovants compensera . la diminution de l’octroi de crédit en terme de financement de la croissance.

. Enfin, nous demanderont une nouvelle constitution, votée par une assemblée constituante tirée au sort. Idéalement, le parlement devrait également être tiré au sort tel que le propose Etienne Chouard. Cela mettra un cran d’arrêt à la corruption, au cumul des mandats, à la logique de parti (mais chut, faut pas le dire), cela garantira également la diversité de nos représentants et donc le respect des minorités.

. A moyen terme, lorsque la crise de la dette aura continué ses dégâts, que les allemands auront cédés aux pressions du Sud (où auront quitté la zone euro) et avec la preuve qu’une monnaie complémentaire à dividende universel est parfaitement réalisable et bénéfique, nous veilleront bien sûr à faire avancer l’Europe dans ce sens, en demandant au minimum une réforme du statut de la Banque centrale Européenne permettant à chaque pays de bénéficier d’une quote-part de création monétaire annuelle, confiée aux banques centrales nationales, dont la mission sera « démocratisée » : elle injecteront cet argent dans l’intérêt général et dans le respect des principes démocratiques. Nous veillerons également à inscrire l’instauration du principe du revenu de base dans la constitution européenne (chaque pays pouvant rester libre de l’appliquer selon ses préférences). On pourra alors abandonner la monnaie complémentaire précédemment introduite.

Ne laissons pas les partis politiques nous diviser inutilement. Ils ont déjà réussi à se débarrasser de la Démocratie, ne les laissons pas abolir l’espoir !

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