vendredi 2 décembre 2011

La Dette c’est la Guerre


« Je lis en ce moment, entre autres, Clausewitz, De la guerre. Bizarre façon de philosopher, mais excellente quant au fond. À la question de savoir s’il faut parler d’art ou de science militaire, la réponse est que c’est au commerce que la guerre ressemble le plus. La bataille est à la guerre ce que le paiement est au commerce, même si, rare dans la réalité, on a besoin d’y recourir que rarement, tout cependant y tend et, à la fin, il faut bien qu’il ait lieu et c’est lui qui décide. » - Lettre d’Engels à Marx, 7 janvier 1858.

Conséquence de l’Usure : À Poil !

La guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens expliquait Clausewitz dans son livre De la Guerre. Le commerce, lorsqu’il a supplanté la politique, l’a phagocyté, noyauté, digéré, et finalement contrôle totalement cet ersatz de démocratie qui justifie encore l’utilité parasitaire des politicards professionnels (parlementaires, médiatiques et grassement payés), et bien le commerce n’est plus que la guerre. La guerre est la continuation du commerce par d’autres moyens.

Boucle hégélienne si l’en est, des profondeurs des temps, de la guerre de rapine, de la guerre de pillage pour l’accumulation du Capital originel, passant sur l’Histoire, sur des siècles de perfectionnement du commerce, d’organisation des échanges, de progrès fulgurants, de multiplications extraordinaires de la production, de l’amélioration impressionnante des conditions de vie sur une large part de la planète, retour pur et simple à la guerre de rapine, au pillage pour l’accumulation du Capital. Et retour en Occident, au pied de l’Olympe, passant sur l’exploitation de toutes les terres du monde, retour en Grèce pour la destruction du mythe de la démocratie, à bas les farces de démocraties imposées dans le sang à tous les peuples du monde. Le commerce c’est la guerre, en dehors de cela rien n’existe.

Il est l’heure de payer comptant. Ports, aéroports, hôpitaux, écoles, usines, postes, services de transports, tissu de la petit industrie, agriculture, tout, tout, le moindre câble, le moindre fil de cuivre, réquisitionnés pour payer la dette…voler, piller, arracher, les hordes du commerce se lancent dans la bataille…des entités privées vont fondre sur la Grèce comme des nuées de sauterelles, tout dévorer, tout stériliser, rendre impossible les prochaines récoltes, le relèvement de la patrie…coup de torchon, agent orange, défoliant, le commerce c’est la mort et pour longtemps !

L’austérité quelle connerie ! Compression des salaires, c’est pour écraser le peuple, exiger qu’il vende ses maigres propriétés, le pousser au suicide ou à l’exil… Équilibre du budget ? Ne soyons pas bêtes, écrasé par l’impôt, tué par le chômage, le Grec va tout vendre le couteau sous la gorge, les bandits achèteront tout pour une bouchée de pain, comme après une invasion étrangère, comme après une descente de paramilitaires…rien à faire, faire son sac et s’exiler dans une autre patrie où la légitimité de la lutte sera suspecte…émigration, xénophobie, le commerce c’est la guerre ! Tout doit se vendre, la main invisible du marché tient fermement un couteau et sa tête dont on ne parle jamais pense sérieusement à nous égorger… à poil et paye ta dette ! C’est la loi du commerce ! C’est la loi de la guerre !

Ne soyons pas racistes, c’est anti-patriotique.

À l’époque des rois de l’Ancien régime, lorsque les banquiers menaçaient en agitant leurs lettres de créance, la dette du royaume prête à rejoindre une armée ennemie…et bien expulsés les banquiers ! Saisie sur leurs propriétés ! Et l’armée s’il le faut, l’Église y a bien eu droit…ça calme tous les banquiers du monde, tant pis pour la tenace propagande qui nous fait croire que certains mépris sont sans fondement, surnaturels presque, on trouve biens des manifestes de raison à ne pas accepter l’écrasement de la loi de l’argent.

Puis l’Italie, puis l’Espagne, le Portugal et la France…nous y voilà les patriotes…Goldman Sachs va nous bouffer tout cru, digérer, recracher et chier…avec qui comme allié ? Le Qatar peut-être…Voilà les miliciens zélés, ces crânes rasés du kop Boulogne, nigauds de nationaux sectaires, ça tapine pour Wall Street et pour Doha réunis…c’est dire l’enfumage, tout est à vendre je te dis, et d’abord l’intelligence…Le parc des Princes contre des puits de pétrole en Libye, une grande mosquée Saoudienne et un temple de David sur l’esplanade du parvis de la Défense, et Goldman Sachs, Lehmann Brothers, Rothschild, bref, on pourrait dire la bonne vieille bande de Milton Friedman…mais sus aux amalgames à la logique, le CRIF veille aux allitérations en -man…dehors les indignés, kéfirs, brochures d’Attac sous le bras, tee-shirts de Che, pacifisme intouchable…ringards, rien compris… billets verts, Rolex, yachts , cocaïne, Château Cheval Blanc 1988, casher dans ta cantine, hallal dans ton fast-food, english et yiddish, la city, la totale, fusil d’assaut Galilée, le Golan, les villas sur la côte d’Azur…et moi, et nous, et la France ?

Ce n’est pas que j’idolâtre le drapeau, mais l’humain qui s’y cache, l’humanisme, la fraternité, l’égalité…la Liberté. Papy et grand papy, crevés au front pour ça ? Valmy, Bazeilles, La Commune et le Vercors pour ça ? Pour payer la dette, tout, tout, vendre ces dents en or, ces tatouages pour faire des abat-jours dans le bureau d’un maitre du monde avec la vue sur le Rockefeller Center ? Et le lait de chèvre, les biquettes et leurs fromages, les fleurs dans les prairies, les fruits qu’on cueille aux arbres, les ombles et les goujons qu’on pêche sous les peupliers…la nature de France quoi, à vendre… et quoi ? Tout made in China ? Estampillé sable du désert ? Olives et dattes, fusils et munitions au phosphore, chanteurs et escrocs, paramilitaires et philosophes d’Israël…c’est pour quand la découpe de l’Europe façon abattoir ? Le couteau du boucher c’est la dette, un bout pour Bibi, un bout pour Fayçal, un bout pour la mafia, un bout pour les bling-bling accrocs aux putes de luxe, un bout pour les Wasp ventrus de l’industrie militaire, les os aux collabos de tous bords de l’orgie capitale, même les chiens auront leur part !

La Guerre Patriotique

Nous n’acceptons pas la dette. Nous n’acceptons pas leurs guerres. Jamais. Alors place à la défense patriotique, à la guerre patriotique. Il est temps ! Quoi ? Sans rien faire regarder la mort s’abattre sur nous ? Les révoltés de Varsovie c’est bien, c’est trop peu, on ne va pas attendre de se faire dépecer, à se mater le cul en grelottant dans les files d’attente des douches, le néo-fascisme, le véritable et pas le délire mystique des antifas, merci mais non merci. Je parle de guerre patriotique, il faut un certain courage, alors les balivernes numériques, les procès de maitre matamore… place nette, coup de chiffon, pour l’absorculation il suffit de regarder sans fin des vidéos sur Internet, detwitter, de facebooker, de manifester, de pétitionner…agent du spectacle va ! La guerre patriotique, ça va chier…une haute valeur morale ! Et éthique ! Finis les insultes et les miaulements au bar du coin ! Les couinements télévisés entre deux molosses du pouvoir ! Finis les blogs, les sites, les feuilles de choux…finis les soupes populaires pour nourrir les exclus, les piquets sur les marchés glacés pour ameuter les badauds à une conférence des plus intelligentes, les apéros-discussion dans les caves, les meetings de la fête de l’Huma entre Noah et Joeystarr…place, place, le choix est clair. Ils sont là déjà, à nos frontières, et je ne parle pas seulement des rivières et des montagnes…ils ont déjà encerclés beaucoup d’entre nous…mais c’est cela ou la destruction…le commerce c’est la guerre.

Je sais bien, une guérilla dans la forêt de Fontainebleau ça fait ricaner le webmaitre. D’accord, moi aussi. Aucune apologie de la guerre sanguinaire, c’est la loi, la fantaisie débile des généraux qui n’ont jamais vu un corps transpercé par les balles, un soldats fier et déterminé aux tripes arrachées, un enfant, en passant, réduit à quelques amas sanglants de chairs éparpillées…l’horrible, l’absurde, négationnisme de notre humanité, la guerre, mais c’est bien avec cela qu’ils jouent…ils nous en tapissent les neurones de sang et de larmes…du vrai, du faux, des ennemis imaginaires sur toutes les ondes, des jeux vidéos à la gloire de machin et de truc, des extraterrestres qu’il faudrait bouter hors d’un monde imaginaire…basta de ce lavement cérébral…la vérité c’est celle-là : des tonnes de bombes, des vrais…et chut ! Des kilomètres infectés par le mercure, l’uranium appauvri…et chut !... une dissymétrie technologique ahurissante qui leurs assure la victoire…pour l’instant ! Pacifisme contre courage, on ne pourra bientôt plus reculer.

Quand ils seront là, devant nos ports, nos aéroports, en arme devant la poste, devant la gare, devant l’assemblée nationale, dans les rues…pour quoi faire ? Mais pour protéger Goldman Sachs et les autres ! Je délire ? Mais tu ne lis pas les journaux lecteurs…je sais bien que si, alors ?

Depuis combien de temps, vainement schizophréniques, amoureux de la paix universelle, empêchés finalement de débattre logiquement sur la question de la violence légitime contre l’ordre…depuis quand ce poids sur la possibilité révolutionnaire ? Depuis mai 68 et plus….et oui…Un soulèvement raté ? Ils étaient sanguinaires sur le papier, contre l’ordre, contre la France, contre tous…Serge July (heureusement qu’il est là pour nous laver de l’injure antisémite !), Geismar, Gérard Miller, Jean-Claude Milner, Marin Karmitz, André Glucksmann, Benny Levy, Krivine, Cohn-Bendit, BHL (BHL qui dit dans le Figaro s’être engagé dans la guerre en Libye ’en tant que juif’…enfin d’avoir engagé la France en tant que juif et au nom du sionisme pour reprendre exactement ces termes…et mai 68 c’était en tant que quoi et pour qui ?),

…mais attention au CRIF, mais enfin rien d’inventer, c’est la clique mao-trotsko devenu aristo-liberto et fanatique de la guerre depuis les colonnes de leurs journaux…Ah ça la guerre à mort ils n’y ont jamais renoncé, juste changé de cible… Fini l’état français, lutte contre tous les mouvements de libération à travers le monde, appui à toutes les réactions, une cause universelle, du Nicaragua à la Serbie, du Kosovo à la Libye, des bombes, des bombes... Et retour en France ! Cette clique là, autoproclamée, erreur de l’histoire au même titre que Vichy, une parenthèse macabre et illégitime…vive la libération, la France Libre, la Résistance…au chant des partisans, amis, camarades, au combat ! La possibilité de lutte en France depuis ? À la marge, en prison, pas de théorie, trop dangereux, rien, pas d’idéologue, ni penseur, seulement des prisonniers. Le commerce c’est le tout, au-delà rien. La guerre.

De la Dette à la Guerre Patriotique, Que Faire ?

C’est volontiers que j’ai poussé le bouchon. Ainsi on peut analyser avec une attention toute particulière les possibilités qu’il nous reste pour éviter cela.

La dette est un monstre de papier, illégitime et acadabrantesque, numérique et ubuesque. D’un trait de plume, d’une pression sur une touche elle disparait sans que ne souffre un seul producteur de France. Ni l’artisan ni l’agriculteur, ni le salarié ni l’employé, ni le petit patron, ni le locataire ni le propriétaire…mais si les banques s’effondrent…et diable qu’elles s’effondrent, c’est la fin de toutes les dettes !! Pas plus bête que les rois d’alors, plus de banques, plus de dettes. Des secousses ? Du désordre ? De l’action mon mouton ! De l’audace, de l’audace ! Ni la guerre en Iran, en Palestine ou ailleurs ne saura, cette fois, nous détourner des faiseurs de morts tranquillement installés ici même, vivants comme des tiques sur la Patrie en danger !

Evidemment qui fera cela ? Pas les pouvoirs politiques actuels, payés s’il en est par les ennemis de la Patrie. Et bien les prochains mois vont se réduire à l’épreuve de force entre le peuple, certains de ses représentants naturels qui ne manqueront pas de surgir, et les puissances (politiques, médiatiques et économiques) qui sont elles engagées dans le processus de destruction de toutes les patries européennes (et plus tard les suivantes, sans aucun doute). C’est peut-être une surprise pour les philistins qui croyaient ces horreurs réservées aux autres, aux continents lointains et largement maintenus dans la pauvreté, mais non, la banque est assez forte pour mettre à genoux les puissances européennes. C’est un travail de longue haleine, une préparation de plusieurs décennies, mais, relisant Clausewitz, on comprend bien que la bataille décisive se profile pour clore cette guerre globale.

Lorsqu’on aura su que rien ne sert de manifester dans les rues contre un quelconque gouvernement, d’une quelconque couleur politique, alors la colère se tournera vers ces chiens de la finance, ces Moody’s, Goldman Sachs, etc. Là alors, les premiers signes de la bataille finale seront impossibles à camoufler, les masques tomberont. On nous servira l’histoire absurde du bouc émissaire, du confusionnisme d’un peuple, d’une meute inculte, d’une horde pauvre et dirigée par d’infâmes démagogues… pauvres puissants, cela marque déjà le début de vôtre fin.

Les premiers assassinats parmi les nôtres vont suivre, comme dans les pays plus avancés dans le combat, la Colombie, le Honduras, de nombreux pays d’Afrique, le Proche-Orient, diable le monde ! rendant insignifiante l’agitation pour les broutilles judicaires et les tracasseries du fisc, les lynchages médiatiques seront bien légers face à ce qui nous attend. La plupart d’entre nous n’avons aucune formation, aucune prédisposition même au combat, mais nous avons pour nous, sans aucun doute, une grand lucidité parce que nous savons ce que nous voulons défendre. Un monde fait de patries amies, débarrassé de la logique de production à outrance, d’expansion raciste, de nihilisme macabre, monde qui déjà n’existe plus que dans les histoires de nos anciens. Cet amour indéfectible pour l’humanité saine et heureuse aucune bombe ne saura l’anéantir, et si l’en est ainsi, mieux vaut quitter ce monde devenu alors mortel et stérile, tombés aux champs d’honneur nous leur laisserons bien volontiers un tas d’os et de mazout pour prier leur satanique argent.

Archibald EMOREJ

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