vendredi 30 septembre 2011

Psychiatrie: Les dérapages se succèdent


Loi du 5 juillet : entre criminalisation des patients et refus de soins


Les dérapages se succèdent depuis le 1er août, date de l'application sur les soins sans consentement en psychiatrie.

Opérations de police pour forcer des malades à se rendre à l'hôpital, ou au contraire, refus d'hospitalisation pour des personnes en très grande difficulté. C'est un système totalement emballé et absurde qui semble s'activer, au détriment des patients.

La crise économique et le fascisme en France


A la faveur de la crise économique capitaliste, la bourgeoisie et l’Etat mettent en place des dispositifs pour parer les révoltes populaires et un éventuel risque révolutionnaire. Ce contexte est propice au développement de mouvements fascistes authentiques, qui tout en se vivant et présentant comme « révolutionnaires », « anticapitalistes », « rebelles », « antisystème », servent de chien de garde à l’ordre capitaliste. Ces mouvements surfent sur les ambiguités et les faiblesses des mouvements révolutionnaires se réclamant de l’anticapitalisme. Retour sur leur stratégie et leur rôle dans la crise capitaliste.


leurs petits couplets de circonstance

Hartzine présente... Hartzbreaker @ La Gare aux Gorilles, Paris / 12.06.2010


D'abord sont arrivés les policiers, puis les pompiers, et enfin les télés...

Alors ils sont venus, chacun avec son petit couplet en tête, pour passer au journal de la mi-journée.

Sur le "zapping actu" du Figaro-point-fr, intégré ci-après, on entendra celui de monsieur Claude Guéant, ministre de l'Intérieur, à 1 min 37 sec, et celui de monsieur Claude Bartelone, président du conseil général de Seine-Saint-Denis, à 1 min 58 sec. Monsieur Bertrand Kern, maire de Pantin, a dû arriver trop tard pour passer à la télé...



jeudi 29 septembre 2011

Quelles sont les causes de la famine ?

En 2008, en écrivant : « L’agro-business, nouvelle eldorado du capitalisme » j’avais mal appréhendé le phénomène spéculatif dans le monde agricole. Il faut dire aussi qu’il était moins flagrant qu’aujourd’hui. Cela prouve que le capitalisme est en pleine ascension vers une privatisation totale des territoires et ceci au détriment de l’humain qui sera écrasé par les profits que feront les actionnaires. Merci à Esther Vivas d’avoir mis un doigt accusateur sur ces méfaits de la société ultralibérale…


Les lois concernant l'immigration deviennent de plus en plus inadmissibles

"Paperless" protest

Sous prétexte de vouloir transposer les directives européennes dans la loi française, l’Etat a fait adopter une loi qui restreint encore plus le droit des étrangers. Cette loi modifie le Code d’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESDA) et un certain nombre d’ordonnances concernant l’Outre-mer (application du CESDA dans les départements et territoires d’Outre-mer), le code du travail, le code de la sécurité sociale, le code civil, le code du service national, le code du commerce, le code de la justice administrative, le code de procédure pénale, le code général des collectivités territoriales et le Code de l’action sociale et des familles. Le Conseil constitutionnel n’a retoqué qu’une seule disposition : est invalidée celle qui permet de prolonger de douze mois supplémentaires, au-delà des six premiers mois, la rétention des étrangers condamnés à une Interdiction du Territoire Français (ITF) ou expulsés pour un comportement lié à des activités à caractère terroriste. En voici une première analyse.



La science, la technologie et la civilisation de l'inutile..


« Science sans conscience n'est que ruine de l'âme » s'exclamait Rabelais au XVIéme siècle. La science dont-il parlait apportait progrès et amélioration des qualités de vie, la médecine en particulier en était la principale bénéficiaire dans son esprit. En quelque sorte, malgré ces embellies dues à l'intelligence humaine, le précurseur que fut le futur médecin mettait en garde les hommes sur les déviances que les savants fous sont capables d'imaginer. On pense naturellement à l'eugénisme nazi et autres conceptions intellectuelles cherchant à réguler le monde par la génétique pour ne citer que cet exemple. Pour palier à ces exagérations on a donc établi des codes d'éthiques, des conseils où se réunissent des sortes de sages statuant sur les limites à ne pas dépasser.

un élément de langage imbattable


Hériter d'un nom respectable, c'est un métier que monsieur Arno Klarsfeld exerce à plein temps avec un talent tout particulier. Ses indéniables compétences lui ont permis récemment d'être nommé président du conseil d'administration de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (décret en date du 12 septembre 2011).

Tunisie : "Le système Ben Ali est toujours là"


C’est le premier véritable test du printemps arabe. Neuf mois après la chute de l’ex-président Ben Ali, les Tunisiens sont appelés à élire leur première assemblée constituante de la Tunisie nouvelle. Plus qu’une simple élection, le scrutin, qui vise à terme à adopter une nouvelle Constitution, a été arraché de haute lutte. Des semaines de manifestations sur la place de la Kasbah ont été nécessaires pour obtenir la tête du Premier ministre Mohamed Ghannouchi, un ancien du clan Ben Ali, ouvrant la voie à l’annonce du vote historique. "Cette élection est celle du peuple", se souvient avec émotion la blogueuse Lina Ben Mhenni, auteur de Tunisian Girl : blogueuse pour un printemps arabe (éditions Indigène).

Des milliers de détenus palestiniens en Israël en grève de la faim


Des milliers de Palestiniens détenus par Israël ont entamé mercredi 28 septembre une grève de la faim pour dénoncer l’isolement carcéral, a affirmé le ministre des prisonniers palestinien Issa Qaraqaë.

Appel à la solidarité avec le peuple syrien


Halte à la terreur d’État du régime El Assad

Alors que la révolte syrienne entame déjà son 7ème mois, le régime de Bachar El Assad, sourd aux revendications des syriens et aux appels de la Communauté internationale, se livre depuis le printemps 2011 à une intense répression à huis clos sur la population syrienne exprimant pacifiquement sa volonté de changement. Les arrestations, les blessés et les tués, les torturés, les mutilés et les disparus se comptent par milliers. Chars, avions et navires de guerre sont entrés en action. Le bilan s’alourdit chaque jour.

Pour en finir avec le « printemps arabe », commençons par nous décoloniser mentalement


« Si un événement arrive par hasard, vous pouvez être sûr qu’il a été programmé pour se dérouler ainsi. » - Franklin Delanoë Roosevelt (ancien président des Etats-Unis d’Amérique)

Cette boutade d’un ancien président des Etats-Unis est d’une brûlante actualité. Elle peut à elle seule expliquer la boulimie de mimétisme qui nous prend d’organiser des colloques, congrès, conférences sur ce que la doxa occidentale appelle le « Printemps arabe ». On le voit, une révolution, une révolte, une jacquerie qui appartient aux Arabes reçoit son nom de baptême d’un Occident qui, plus que jamais, dicte la norme comme l’a pointé du doigt Sophie Bessis dans un ouvrage remarquable et prémonitoire : « L’Occident et les autres : histoire d’une suprématie » parue aux éditions La Découverte. Nous allons donner notre sentiment sur ces colloques en prenant l’exemple de celui organisé par le journal El Watan avec d’éminents spécialistes.

Ces hommes jetés à la Seine, «eux aussi, ont été embrassés un jour»

Paris 17 octobre 1961



17 octobre 1961, 17 écrivains se souviennent



Le 17 octobre 1961– c'était un mardi– des milliers d'Algériens et d'Algériennes défilèrent dans Paris pour protester contre le couvre-feu qui leur était imposé par le préfet Maurice Papon. Si depuis plus de cinq ans, la guerre faisait rage en Algérie, cette manifestation organisée par le FNL était pacifiste. Les hommes et les femmes s'étaient endimanchés, certains vinrent avec leurs enfants. Ils ne portaient aucune arme, avaient consigne de ne répondre à aucune violence. Mais sur les ponts, au sortir des métros... les forces de l'ordre les attendaient. La repression fut féroce: des milliers de blessés, des dizaines de morts –jusqu'à 300, affirme l'historien Jean-Luc Einaudi. Durant des jours, des cadavres furent retrouvés dans la Seine. Officiellement, il n'y a eu que deux morts. Aujourd'hui encore, l'Etat nie les faits historiquement établis et, sous couvert de raison d'Etat, empêche de faire toute la lumière sur cette répression féroce.

«La Seine était toute rouge du sang de ceux qu'on y avait jetés»



17 octobre 1961, 17 écrivains se souviennent




Le 17 octobre 1961– c'était un mardi – des milliers d'Algériens et d'Algériennes défilèrent dans Paris pour protester contre le couvre-feu qui leur était imposé par le préfet Maurice Papon. Si, depuis plus de cinq ans, la guerre faisait rage en Algérie, cette manifestation organisée par le FNL était pacifiste. Les hommes et les femmes s'étaient endimanchés, certains vinrent avec leurs enfants. Ils ne portaient aucune arme, avaient consigne de ne répondre à aucune violence. Mais sur les ponts, au sortir des métros... les forces de l'ordre les attendaient. La répression fut féroce: des milliers de blessés, des dizaines de morts – jusqu'à 300, affirme l'historien Jean-Luc Einaudi. Durant des jours, des cadavres furent retrouvés dans la Seine. Officiellement, il n'y a eu que deux morts. Aujourd'hui encore, l'Etat nie les faits historiquement établis et, sous couvert de raison d'Etat, empêche de faire toute la lumière sur cette répression féroce.


«Car à la justice, jamais nous ne renoncerons, jamais !»



17 octobre 1961, 17 écrivains se souviennent




Le 17 octobre 1961– c'était un mardi – des milliers d'Algériens et d'Algériennes défilèrent dans Paris pour protester contre le couvre-feu qui leur était imposé par le préfet Maurice Papon. Si, depuis plus de cinq ans, la guerre faisait rage en Algérie, cette manifestation organisée par le FNL était pacifiste. Les hommes et les femmes s'étaient endimanchés, certains vinrent avec leurs enfants. Ils ne portaient aucune arme, avaient consigne de ne répondre à aucune violence. Mais sur les ponts, au sortir des métros... les forces de l'ordre les attendaient. La répression fut féroce: des milliers de blessés, des dizaines de morts – jusqu'à 300, affirme l'historien Jean-Luc Einaudi. Durant des jours, des cadavres furent retrouvés dans la Seine. Officiellement, il n'y a eu que deux morts. Aujourd'hui encore, l'Etat nie les faits historiquement établis et, sous couvert de raison d'Etat, empêche de faire toute la lumière sur cette répression féroce.

Au nom de la vérité



17 octobre 1961, 17 écrivains se souviennent


Le 17 octobre 1961– c'était un mardi – des milliers d'Algériens et d'Algériennes défilèrent dans Paris pour protester contre le couvre-feu qui leur était imposé par le préfet Maurice Papon. Si, depuis plus de cinq ans, la guerre faisait rage en Algérie, cette manifestation organisée par le FNL était pacifiste. Les hommes et les femmes s'étaient endimanchés, certains vinrent avec leurs enfants. Ils ne portaient aucune arme, avaient consigne de ne répondre à aucune violence. Mais sur les ponts, au sortir des métros... les forces de l'ordre les attendaient. La répression fut féroce: des milliers de blessés, des dizaines de morts – jusqu'à 300, affirme l'historien Jean-Luc Einaudi. Durant des jours, des cadavres furent retrouvés dans la Seine. Officiellement, il n'y a eu que deux morts. Aujourd'hui encore, l'Etat nie les faits historiquement établis et, sous couvert de raison d'Etat, empêche de faire toute la lumière sur cette répression féroce.

«Fatima pour mémoire», par Didier Daeninckx




17 octobre 1961, 17 écrivains se souviennent


Le 17 octobre 1961– c'était un mardi – des milliers d'Algériens et d'Algériennes défilèrent dans Paris pour protester contre le couvre-feu qui leur était imposé par le préfet Maurice Papon. Si, depuis plus de cinq ans, la guerre faisait rage en Algérie, cette manifestation organisée par le FNL était pacifiste. Les hommes et les femmes s'étaient endimanchés, certains vinrent avec leurs enfants. Ils ne portaient aucune arme, avaient consigne de ne répondre à aucune violence. Mais sur les ponts, au sortir des métros... les forces de l'ordre les attendaient. La répression fut féroce: des milliers de blessés, des dizaines de morts – jusqu'à 300, affirme l'historien Jean-Luc Einaudi. Durant des jours, des cadavres furent retrouvés dans la Seine. Officiellement, il n'y a eu que deux morts. Aujourd'hui encore, l'Etat nie les faits historiquement établis et, sous couvert de raison d'Etat, empêche de faire toute la lumière sur cette répression féroce.

ainsi les Grecs "refusent d’économiser” ?




Thessalonique, le 16 septembre. Un homme tente de s'immoler par le feu pour protester contre le gouvernement, les banques et les partis politiques. AFPAinsi les Grecs “refusent d’économiser” ? Un juriste de Vienne, qui a un pied-à-terre à Athènes, les a observés au quotidien. Sa conclusion : ils économisent à en crever.

La Révolution commencera par les prisons



Il se passe quelque chose, un je ne sais quoi qui commence, une nouvelle ère de révolte qui n’a qu’une envie, celle de s’enflammer comme cocktail Molotov géant. Un besoin de dire NON à toute cette répression absurde qui se met en place petit à petit et qui se renforce au fil des années dans toute la société. Une envie de dire NON à tout ces vieux politicards corrompus sûr d’être protéger derrière leurs flics et leurs millions gagnés sur le dos de toutes les exploitations et de la misère grandissante.

mercredi 28 septembre 2011

Méthode Coué


En ce moment, ils essaient de relancer la bonne vielle méthode Coué.Expliquer aux gens qu’il suffit de se convaincre soi-même pour y croire. Et que l’auto-suggestion, qu’on le veuille ou non, il n’y a que ça de bon. Que ça peut empêcher desombrer et de n’avoir plus aucun espoir en l’humanité. Qu’il n’y a que ça de vrai. Alors je m’y essaie.

Il n’est pas de sauveurs suprêmes !

Vladimir Ilitch Oulianov

« Il n’est pas de sauveurs suprêmes :
« Ni Dieu, ni César, ni Tribun.
« Travailleurs, sauvons-nous nous-mêmes ;
« Travaillons au salut commun. »


Tout le monde a reconnu ces paroles que Eugène Pottier écrivait en juin 1871, en pleine répression de la Commune de Paris.

La finance n’est pas en crise, elle concrétise un Coup d’État européen.


Il est désormais courant d’entendre que l’économie mondiale est en crise, et que dans ce contexte de conjoncture difficile, mieux vaut patienter pour s’affairer, que des jours meilleurs fassent briller nos portes-feuilles. Les bourses clôturant en baisse, scrutant les monnaies en dévaluation, la finance en effervescence entraîne avec sa chute le délabrement de l’État. Cette crise serait donc une sorte de trou noir absorbant tout, surtout les capitaux, contre lequel il est impossible de lutter car personne ne l’aurait générée, tant il est inconcevable autant qu’impossible de lutter contre le libre et naturel cours du marché. La crise mondiale, la plus grave depuis les années qui ont précédé les fascismes en Europe, serait une résultante de la mondialisation : puisque le marché est vertueux, cyclique et libre de tout contrôle étatique, il se régulera de lui-même après l’orage bancaire. Quelle naïveté ! Comprendre plutôt qu’il est naturel voire biologiquement intrinsèque à l’Humanité que 99% de la population subissent le dernier pour-cent boursouflé de kilos dollars, qui impose sa loi, affame, tyrannise et tétanise la planète…

Contre la banalisation et la normalisation de l’ingérence


En avril dernier, Ignacio Ramonet proposait dans ces colonnes un texte intitulé « Libye, le juste et l’injuste ». La guerre avait été lancée quelques semaines plus tôt, inaugurée par des appareils français qui, les premiers, eurent l’honneur de déverser leurs bombes sur Tripoli. Ce 19 mars, « une onde de fierté parcourt l’Elysée » rapportait alors Le Monde [1]. A ce moment, les experts et commentateurs n’en doutaient pas : en quelques jours, quelques semaines au plus, le pays serait débarrassé du « tyran » grâce à au soulèvement populaire attendu, facilité par le coup de pouce aérien de la coalition, tout cela illuminé par la sage aura de Bernard-Henri Lévy.

L’économie chez les fous (Dissident Voice)


Je ne sais pas ce que vous en pensez mais moi je suis déconcerté, indigné et confondu par la Banque Mondiale, la Banque Centrale Européenne, le FMI et quelques autres sigles qui semblent dominer les médias. Je n’ai voté pour aucun de ces organismes alors pourquoi ont-ils tant d’influence sur ma vie, sur celle de toute la population anglaise et sur celle de dizaines de millions de personnes dans le monde ? On dirait qu’ils dirigent le monde. Les médias ne parlent que du "marché". Sur nos écrans de télévision on voit des gens qui fixent des écrans et qui pressent des boutons. En pianotant les touches d’une clavier, ces personnes tiennent la vie de millions d’êtres humains à leur merci. Comment en est-on arrivé là ? Quelle sorte de système avons-nous crée qui donne autant de pouvoir à ces gens-là ? Comment se fait-il que ces gens à qui on a confié l’argent des travailleurs, finissent par engloutir de l’argent si durement gagné par d’autres ? Comment a-t-on pu les laisser prendre à la gorge des millions de personnes ?

La conquête coloniale de l’Algérie par les Français


Le coup d’éventail du dey d’Alger a servi de prétexte à la conquête coloniale de l’Algérie. Voyons avec ce texte de Robert Louzon disponible aux éditions Acratie et sur le site noir du colonialisme, ce qui a suivi.


Le pire n’est jamais certain : au sujet du procès de Maixol


Maixol Iparragirre, militante d’ETA, a été arrêtée en France en octobre 2004. La cour européenne de justice exige la remise en liberté d’un présumé innocent non jugé au bout de cinq ans. Maixol a été jugée en décembre 2010, soit six ans après avoir été arrêtée. La France préfère payer des amendes à l’Europe. Maixol a pris vingt ans. On lui reprochait beaucoup de choses en Espagne. Mais le dossier était vide. Pas d’empreintes digitales. Pas de trace ADN. Pas de témoignage direct. Juste des aveux extorqués sous la torture par la Guardia Civil à des prisonniers basques. La justice française savait et s’est couchée.

mardi 27 septembre 2011

Je me sentirai américain quand les Américains se sentiront somaliens


New-York, après l’attentat criminel du 11 septembre 2001, une petite fille en pleurs attend des nouvelles de sa maman. Coup de téléphone :

- Oh !c’est toi maman, tu es vivante, j’ai eu si peur, il y a tant de morts.

- Oui, ma chérie, c’est moi, mais tu sais je t’appelle pour te dire adieu…

Le même jour, quelque part en Somalie, une petite fille pleure sa maman qui vient de mourir, torturée par la faim. Pour faire le deuil, pas d’aide psychologique… à quoi bon ? Dans quelques heures, l’enfant mourra, emportée par la famine.

Guêpes contre abeilles : le résultat d’une guerre de révolution


Je commence ce débat par les paroles d’un ermite algérien fidèle à son humble sacerdoce mais inconnu des médias : « Dans mon esprit, il n’y a aucune différence entre Sarkozy et n’importe quel dictateur du tiers monde arriéré. Puisque c’est ainsi, évitons les guêpes de M. Sarkozy et prenons soin de nos abeilles pour vivre dans le bonheur et la paix. Qui peut jouer le rôle de Ben M’hidi pour rendre à ce peuple sa mémoire perdue dans les histoires de discorde d’une période pas très claire de notre histoire avec les tartarins. Une mémoire qui ne garde que déception et malheur dans les têtes, pastèques trop ovales dans un monde où les têtes rondes influent et jouent dominance. Ils sont venus dans une diligence française chasser nos lions. Arrivés chez nous sans marmites, ils voulaient faire une soupe à la viande de lion dans nos marmites. Les lions de l’Atlas étaient massacrés en masse et leur viande bouillonnait dans nos marmites et personne n’osait piper mot. Le silence régnait dans un globe un peu barbare dans le passé de ce temps… »

C’est l’occupation, idiot ! (Tom Dispatch)


La nation qui sera peut-être membre de l’ONU est en train de disparaître

C’est un spectacle oublié par le temps et les hommes. On l’appelle l’Occupation et il est dans sa 45ème saison. Il se déroule dans un site à peu près grand comme l’état du Delaware ; il est largement dissimulé à la vue et les grands titres des journaux occidentaux portent sur tout autre chose. Des diplomates font la navette entre Washington et les capitales du Moyen-Orient ; l’alliance israélo-turc se rompt avec les déclarations hardies du premier ministre turc ; des foules envahissent l’ambassade israélienne en Egypte et les ambassadeurs israéliens fuient la capitale égyptienne et Amman, la capitale jordanienne ; et bien sûr, il y a la vedette, le clou du spectacle actuel, la campagne de l’Autorité Palestinienne pour la reconnaissance de l’état palestinien à l’ONU à laquelle l’administration d’Obama opposera son veto au Conseil de Sécurité.

La fabrique de l’homme endetté, essai sur la condition néolibérale / Maurizio Lazzarato


En Europe, après d’autres régions du monde, la lutte des classes se déploie et se concentre aujourd’hui autour de la dette. La crise de la dette touche maintenant les États-Unis et le monde anglo-saxon, autrement dit les pays où sont nés non seulement la dernière débâcle financière, mais aussi et surtout le néolibéralisme.

Wangari Maathai, la dernière reine de la nature


Prix Nobel de la paix 2004, la Kényane Wangari Maathai est décédée dimanche à l'âge de 71 ans des suites d'un cancer. Elle avait fait de la forêt le symbole de son combat. Voici ce qu'elle répondait à L'Express en 2006.

Née en 1940 dans les hauts plateaux du Kenya, Wangari Maathai a reçu le prix Nobel de la paix en 2004 pour "sa contribution en faveur du développement durable, de la démocratie et de la paix".

lundi 26 septembre 2011

Peuples du monde, relevez-vous !


Nous vivons vraiment une époque incroyable : non contents d'avoir réussi à faire s'effondrer un système qui ne tenait plus qu'à un fil, nos gouvernants tentent aujourd'hui d'en reconstruire un autre encore plus injuste, et cela sous le regard ébahi de tous les peuples du monde, trop abasourdis par les catastrophes qui se déversent en cascades sur toutes nos certitudes conditionnées pour savoir comment réagir.

le syndrome du larbin

je sais, cette video n'est pas toute récente, mais j'avais juste envie de me, et de vous, la repasser....

Pourquoi sommes-nous anarchistes ?


Les quelques lignes qui suivent ne constituent pas un programme. Elles n'ont d'autre but que de justifier l'utilité qu'il y aurait d'élaborer un projet de programme qui serait soumis à l'étude, aux observations, aux critiques de tous les révolutionnaires communistes.

Peut-être cependant renferment-elles une ou deux considérations qui pourraient trouver leur place dans le projet que je demande.

Nous mangeons ce que les grandes entreprises agroalimentaires nous imposent


Esther Vivas est membre du Centre d’Études sur les Mouvements Sociaux de l’Universitat Pompeu Fabra de Barcelone. Activiste sociale pour la souveraineté alimentaire et militante du mouvement antimondialisation, elle nous alerte sur la prédominance du capital privé qui impose les goûts, marques et produits. En collaboration avec Xavier Montagut, elle a publié les livres "Del Campo al Plato", "Où va le commerce équitable ?" et "Supermercados, no gracias".

Prévert, l’insoumis


« Un ouvrier, c’est comme un vieux pneu… Quand il y en a un qui crève, on ne l’entend pas crever. Citroën n’écoute pas… Citroën n’entend pas… » Soixante-quatorze ans après, ces quelques phrases extraites du texte Citroën, écrit par Prévert, sont d’une troublante actualité. La saynète, qui dénonce la précarité des ouvriers, a été créée et jouée par la troupe de théâtre amateur du groupe Octobre, dont faisait partie Prévert, devant les grévistes de Citroën le 18 mars 1933.

dimanche 25 septembre 2011

Dématérialisation du courrier : lettre au DG de Pôle Emploi


Dans un courrier commun, AC!, l’APEIS, l'Appel et la Pioche, Actuchomage, la CGT-Chômeurs, la CGT Pôle Emploi, SUD Emploi, la CIP-IDF, la C.R.I.S.E, Génération Précaire, la Ligue des Droits de l’Homme, les Marches Européennes, le MNCP, Recours Radiation, le SAF et le SNU-FSU Pôle Emploi exigent l'annulation de cette nouvelle procédure.

Libye : “Mission Accomplie !” & Caricatures…

Mission Accomplie !



Dans ce cri, célébrant la destruction, la pulvérisation de l’Irak, l’instauration de la démocratie et des libertés dans un pays en cendres, Bush exultait. Enivré d’autosatisfaction, sur un porte-avions dans la baie de San Diego face à la plus grande base aéronavale des USA, en Californie du sud.

Une voix du peuple grec


J'ai rencontré, à cette époque, réfugié à Paris, un candide anarchiste, considéré dans son pays comme déserteur. Envoyé en exercice avec son bataillon, il n'était pas rentré à l'appel, parce que, disait-il avec un sourire désarmant, il était trop absorbé à admirer les fleurs de la montagne. Il ne racontait jamais comment il avait réussi à sortir du pays pour arriver en France...

Les paparazzis de la police


Policiers, nous vous identifierons tous un-à-un,
Que votre impunité trouve une fin...

Le lancement en France, ces jours-ci, du premier site consacré à la surveillance des policiers promet de réveiller de vieilles querelles entre groupes libertaires et syndicats de policiers. Ces derniers ne devraient pas apprécier Copwatch Nord-IDF, un site inspiré par un mouvement né en 1990 aux États-Unis encourageant les citoyens à surveiller et à photographier les policiers. L’initiative française, liée au réseau des plates-formes alternatives Indymedia, se veut une première base de données consacrée aux policiers d’intervention. Des galons des gradés aux équipements des brigades en passant par la localisation des unités de CRS, c’est un véritable flicage en ligne des forces de l’ordre.


La valise mexicaine de Robert Capa

L’International Center of Photography (ICP) à New york expose jusqu’au 9 janvier 2011 le contenu de la Valise Mexicaine. Retour sur cette découverte photographique.




Le 22 octobre 2010 étaient dévoilées pour la première fois une partie des 4500 photosprises par Robert Capa,David Seymour et Gerda Taro (compagne de Capa à cette époque). Ces photographies avaient disparu en 1939 pour ne réapparaître qu’en 2007. Les négatifs étaient très bien préservés par le climat chaud et sec du Mexique. Un hasard chanceux, il en convient !

Guerre contre la Libye : Le meilleur et le pire


Conformément à la résolution 1973, ou du moins l’interprétation qu’ils en ont faites, l’OTAN ne devrait-il pas à présent bombarder… les positions du CNT ? En effet, c’est celui-ci qui est désormais le pouvoir et ce sont les autres, les « gueddafistes » qui sont à présent « les rebelles ». C’est donc le nouveau pouvoir, le CNT, qui aujourd’hui « bombarde son propre peuple", à Syrte et ailleurs, et qui tombe sous le coup de la résolution 1973 de l’ONU.

Les larmes de Gaza (Dissident Voice)


"Les larmes de Gaza" de Vibeke Lokkeberg est un film documentaire que tous les Américains devraient voir pour se rendre compte de ce que le gouvernement fait avec nos impôts. Tous les Européens devraient le voir pour découvrir le vrai visage d’Israël. Tous les Arabes devraient aussi le voir pour raffermir leur détermination à ne pas laisser une nation raciste effacer la Palestine et ses enfants de la carte et de l’histoire.

Ses poèmes.... et autres choses



Partons au Combat

Partons,

ardent prophète de l'aurore,

par les sentiers cachés et abandonnés,

libérer le vert crocodile que tu aimes tant.

samedi 24 septembre 2011

Panorama des groupes fachos en Europe



REPÈRES Entre la droite populiste, les souverainistes et l’extrême-droite radicale, l’Europe est confrontée depuis le début des années 2000 à une montée de ces mouvements dont l’importance ne cesse de croître, dans la société et dans les urnes.

L’expression "extrême-droite" recoupe aujourd’hui des réalités très variées. On ne compte plus beaucoup de partis ou de mouvements politiques de type néonazi ou néofasciste, nostalgiques d’un "âge d’or" disparu. Ces mouvements ont été détrônés par un mouvement né dans les années 1970 : le nationalisme populiste et xénophobe, dont les thèses séduisent de plus en plus.

La «France à fric» bananière


EST-CE BIEN RAISONNABLE ?


La France, république bananière? C’est ce qui ressort en tout cas des «confessions » de l’avocat franco-libanais Robert Bourgi, l’homme à tout faire, le porteur de valises de la «Françafrique», cette appellation d’origine contrôlée qui désigne les relations souvent inavouables qu’entretient la classe politique française avec ses homologues d’Afrique francophone.


Retour au Venezuela


TÉMOIGNAGE • Treize ans après une première immersion au Venezuela, alors gouverné par Rafael Caldera, Annick Maziers est retournée sur place en mai dernier. Impressions sur la République bolivarienne d’Hugo Chavez, sous la forme d’un carnet de route.

L’absence temporaire du président Chavez a été l’occasion, pour une bonne partie de la presse mondiale de titrer sur le Venezuela... renforçant l’impression d’un régime dictatorial pour certains, éveillant, pour d’autres, respect et curiosité pour un leader adulé par une bonne partie de la population... Au total, des centaines d’articles, mais pour combien d’enquêtes sur le terrain 
?

Quand le pouvoir mise sur la niaiserie des Français pour se maintenir


A quelques heures d’espace, deux proches de N. Sarkozy s’expriment sur la sécurité. H. Guaino critiquait la forme du discours de Grenoble et de la circulaire anti-Rroms du 5 août 2010, et C. Guéant annonçait encore des « nouvelles » mesures contre la « délinquance des mineurs roumains ». Au même moment, le ministre de l’intérieur annonce la suppression de 3000 postes de policiers pour 2012, à cause de la crise.

Quelques nouvelles de Tunisie


À près d’un mois des élections pour l’assemblée constituante, et huit mois après la chute de Ben Ali le 14 janvier dernier, où en sont les Tunisiens ? Faire un état des lieux de la situation est difficile : les informations vérifiables font souvent défaut. Les principaux acquis, liberté d’expression et d’organisation, ont été âprement défendus contre les tentatives de reprise en main par la fraction la plus policière du gouvernement de transition actuel.

C'est l'anarchie ? Une petite claque aux idées reçues ?

Anarchie


Mais d'où viennent le Drapeau Noir et le A cerclé ? Les gens de pouvoir, les médias
utilisent à profusion le terme anarchie pour désigner le chaos économique, politique et moral de notre société. L'emploi du mot anarchie tendrait à faire croire que ce monde est livré aux mains de forces diaboliques qui veulent renverser le bel édifice que les peuples disciplinés, conduits par les Etats, ont bâti au cours des siècles.


Mobilisation pour guérir la santé


123 personnalités de la société civile signent un texte en faveur d’une « santé égalitaire et solidaire ». Un véritable programme pour tenter de refonder un système de soins en plein effondrement.


Manifeste pour une santé égalitaire et solidaire. C’est le titre d’un travail collectif qui paraît ce 15 septembre (Odile Jacob) et que signent 123 personnalités de la société civile mobilisées pour la refonte de notre système de santé. 


Plaidoyer pour la paix en Palestine


« L’Amérique ne tournera pas le dos à l’aspiration légitime du peuple palestinien à la dignité, aux chances de réussir et à un État à lui ; la seule résolution consiste à répondre aux aspirations des uns et des autres en créant deux États, où Israéliens et Palestiniens vivront chacun dans la paix et la sécurité. (...) C’est pourquoi je compte personnellement poursuivre un tel aboutissement avec toute la patience et le dévouement qu’exige cette tâche. »